La tournée Max Richter World Tour s’arrêtera le dimanche 1er décembre à la Salle Reine Elisabeth, à Anvers. Le célèbre compositeur germano-britannique y présentera son tout nouvel album « In A Landscape » en première partie, tandis que la seconde partie sera réservée à « The Blue Notebooks » qui fête ses 40 ans cette année. La vente des billets débutera le jeudi 6 juin à 10 heures.
Dans le paysage musical actuel, Max Richter fait incontestablement partie du cercle restreint des compositeurs influents et aventureux. Sa fusion étonnante d’un riche bagage et d’une technique classiques avec la technologie électronique contemporaine débouche sur des albums solo qui transcendent les limites des genres et des partitions pour de très nombreux films, spectacles de danse, installations artistiques ou défilés de mode.
Son neuvième album studio « In A Landscape », qui sortira le 6 septembre, est le premier opus que Max Richter, a écrit et enregistré dans son nouveau Studio Richter Mahr. L’accent est mis sur la réconciliation des opposés dans un cadre acoustique et électronique, où l’homme et la nature, les grandes questions existentielles et les petits plaisirs de la vie se retrouvent. Selon Richter, « In A Landscape » est une tentative méditative d'évaluation de sa vie actuelle et un contrepoids très personnel à des projets antérieurs comme « Exiles » (crise des réfugiés) ou « Voices » (droits de l’homme). Il a délibérément réduit le processus de création au minimum. Le caractère intimiste de l’œuvre est renforcé par neuf « Life Studies » ou assemblages d’« enregistrements sur le terrain », entre autres, de bruits de pas en forêt, d’œufs en train de bouillir, de séances de répétition de Mozart au piano ou d’un chariot à bagages dans un aéroport. Il tisse ainsi le lien avec les « sons trouvés » de ses albums « Memoryhouse » (2002) et « The Blue Notebooks » (2004).
La deuxième partie de la tournée mondiale de Max Richter est d’ailleurs façonnée par « The Blue Notebooks », son album de protestation contre l’invasion de l’Irak et la violence en général..
Depuis plus de 20 ans, Max Richter imprègne ses projets ambitieux d’une grande dose d’humanité et d’émotion. Qu’il s’agisse d’une réécriture des concertos pour violon de Vivaldi, des neuf heures de « Sleep » ou de partitions pour le ballet « Woolf Works » de Wayne McGregor ou du film post-apocalyptique « MADDADDAM » de Margaret Atwood, toutes les notes que joue Max Richter sont soigneusement déposées à l’endroit qu’il choisit dans sa quête d’une réalité alternative où chaque élément est à sa place.
Composition
Max Richter - Piano
Eloisa Fleur Thom and Max Baillie - Violons
Connie Pharoah - Alto
Max Ruisi and Zara Hudson-Kozdoj - Violoncelles